Crash du vol d’Egyptair : Poutine présente ses condoléances

Reuters

Le président russe Vladimir Poutine a adressé des télégrammes de condoléances aux leaders français et égyptien, François Hollande et Abdel Fattah Al-Sisi, suite à la disparition de l’avion d’Egyptair reliant Paris au Caire sur la Méditerranée, lit-on sur le site Web du Kremlin.

« Le chef de l’Etat russe a exprimé ses profondes condoléances et son soutien aux familles des victimes et leur a souhaité courage et résilience », stipule le message.

Un avion de la compagnie Egyptair assurant le vol MS804 entre Paris et le Caire a disparu des écrans de radars jeudi vers 00H29 GMT. Une source au sein de l’aviation civile grecque a par la suite annoncé à l’AFP que l’avion s'était écrasé au large de l'île de Karpathos, dans le sud-est de la mer Egée.

La compagnie nationale égyptienne a ensuite révélé aux médias que l’avion qui avait décollé de l’aéroport Charles de Gaulles avait émis un message de détresse quelques moments avant sa disparition.

Au moment du crash, l’appareil transportait 66 personnes, dont 56 passagers de 12 nationalités, dont 30 Egyptiens et 15 Français.

Le chef du gouvernement Egyptien Ismaïl Chérif a déclaré à la presse que toutes les pistes étaient examinées et que l’hypothèse d’un attentat terroriste n’était pas à exclure. 

Son homologue français Manuel Valls a également confirmé qu’aucune hypothèse ne pouvait être écartée pour l’heure.

Rappelons qu’un avion A-321 de la compagnie aérienne russe Metrojet (connue également sous le nom de Kogalymavia) s'est écrasé dans le Sinaï le 31 octobre 2015 peu après le décollage de l'aéroport de Charm el-Cheikh (Egypte). Aucune des 224 personnes se trouvant à bord de l'avion n'a survécu. Le 17 novembre 2015, le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a reconnu que le crash avait été provoqué par un attentat terroriste.

Depuis novembre, la Russie a suspendu les vols de l’aviation civile russe à destination de l'Egypte. A la question de savoir si le crash de l’avion d’Egyptair allait se répercuter sur l’éventuelle reprise des vols, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré qu’il était trop tôt pour émettre toute hypothèse. 

Rédigé sur la base de dépêches par l'AFP et RIA Novosti

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