Prix Russophonie : la shortlist est dévoilée

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Revue des livres nominés

Réuni le 17 novembre à Paris, le jury du prix Russophonie, prix littéraire récompensant la meilleure traduction vers le français d’un livre originellement écrit en russe, a retenu cinq candidats.

Evgueni Bounimovitch, François Dewere, Gérard Conio, Françoise Genevray et Irène Sokologorsky avaient à choisir parmi une cinquantaine d’œuvres publiées cette année par les éditeurs francophones.

Le nom du lauréat de la dixième édition du prix sera dévoilé le 5 février 2016 durant les Journées du livre russe et des littératures russophones.

Les œuvres arrivées en finales sont :

La joie du soldat

Auteur : Viktor Astafiev

Traduction : Anne Coldefy

Éditions du Rocher

Engagé volontaire, Victor Astafiev fait la guerre comme simple soldat. Blessé, plusieurs fois décoré, il revient la rage au ventre, pour plonger dans la dégradante réalité soviétique de l'après-guerre.

Minsk cité de rêve

Auteur : Artur Klinau

Traduction : Jacques Duvernet

Éditions Signes et balises

Le pays que raconte Klinau, artiste plasticien et écrivain biélorusse, c’est la « Cité du Bonheur » : Minsk. Au milieu des édifices en béton où courent les chats et pousse l’herbe, le narrateur se souvient avec humour et tendresse de sa vie et de l’histoire de son pays.

Dernières feuilles

Auteur : Vassili Rozanov

Traduction : Jacques Michaut Paterno

Éditions des Syrtes

Rozanov, c’est le langage parlé, l’écriture de l’instant. Collage de pensées, demi-soupirs ou rêveries d’une intimité qui scandalisa souvent à l’époque, ces bribes d’un murmure ininterrompu et souvent localisées au moment de leur surgissement constituent la part la plus originale de son écriture.

L'insigne d'argent

Auteur : Korneï Tchoukovski

Traduction : Odile Belkeddar

Éditions École des Loisirs

« À Odessa, en 1895, être exclu du collège, cela veut dire être mis à l’écart de la société. C’est presque être condamné à mort. Alors, moi qui aime apprendre, moi qui veux apprendre, comment pourrais-je échapper à une telle sentence ? ».

Les quatre vies d'Arséni : roman non historique

Auteur : Evgueni Vodolazkine

Traduction : Anne-Marie Tatsis-Botton

Éditions Fayard

Chronique imaginaire d’un être tourmenté par la sainteté, ce roman-fable nous entraîne dans une Russie du Moyen Âge ravagée par la peste, dans le quotidien d’un petit peuple humble et brutal, de moines visionnaires, de pèlerins exposés aux dangers de longs voyages

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