Fêtes de fin d’année : comment depenseront les Européens et les Russes ?

Dans le centre commercial Sihlcity à Zurich, le 22 décembre 2013.

Dans le centre commercial Sihlcity à Zurich, le 22 décembre 2013.

Reuters
Une famille européenne moyenne dépensera cette année 513 euros aux fêtes de Noël et du Nouvel an. Les Russes, les Grecs et les Portugais prévoient, eux, de réduire leurs dépenses.

La société de conseil Deloitte constate qu’à en juger par les dépenses que les Européens comptent consacrer aux fêtes de Noël et de fin d’année, la vie sur le continent reprend son cours normal. Selon les experts, si en 2014 le budget de fin d’année d’une famille européenne était en régression de 3% par rapport à 2013, cette année, il ne diminuera que de 0,28%. Ainsi, la somme allouée aux dépenses constituera 513 euros. Les plus généreux sont les Britanniques qui ont l’intention de débourser 884 euros. Les spécialistes estiment que les Français se montreront eux aussi plus décontractés, avec 577 euros.

L’humeur des clients américains sera connue très prochainement avec le traditionnel marathon de la consommation de fin novembre (baptisé "Black Friday").

Les experts remarquent toutefois une particularité : de nombreux consommateurs économisent sur les frais de livraison et préfèrent aller chercher eux-mêmes les marchandises commandées en ligne. Désormais, les consommateurs étudient attentivement l’article souhaité sur Internet avant d’aller en magasin pour le regarder une nouvelle fois et l’acheter. Ou y renoncer.

En queue de peloton en Europe, d’après Deloitte, figurent les Russes, les Grecs et les Portugais. Chacun de ces derniers de la liste a ses raisons à lui de serrer la ceinture : la Grèce vit de l’aide financière de l’UE, la Russie se trouve sous la pression des sanctions, tandis que le Portugal manifeste une faible croissance économique et pratique une politique d’austérité. Ainsi, une famille moyenne russe dépensera cette année en cadeaux 6,96% de moins que l’année dernière : seulement environ 217 euros.

Gueorgui Ostapkovitch, directeur du Centre des études conjoncturelles de la Haute école d'économie, explique que les revenus réels dont disposent les Russes diminuent depuis onze mois et que les habitants ont choisi un comportement « sélectif-économisant » en n’achetant que les produits alimentaires et les services vraiment indispensables.

Source : Ogoniok

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